Aie aie aie, gros chapitre ! Il y a beaucoup à dire, on est resté là cinq bonnes semaines ! Et puis c'est la famille, les proprios lisant ce Blog, je vais devoir faire gaffe à ne pas dire n'importe quoi !
Bonfire Station ou Cathedral Cherry est une grande ferme à 1h30 au nord de Melbourne. C'est là qu'on arrive après que Florine (ma sœur pour ceux qui ne le savent pas encore) soit venue nous chercher à l'aéroport.
On vient ici pour voir ma sœur, découvrir sa vie, sa maison, l'environnement dans lequel elle vit mais aussi pour travailler comme des backpackers pour la récolte des cerises...
Quand on arrive le 1er décembre, la récolte a déjà commencé doucement. Il y a déjà une trentaine de backpackers qui cueillent et trient les cerises depuis 1 semaine.
On pose nos affaires et on se laisse atterrir le premier jour. On va rester au même endroit pour plus d'un mois, ça va nous changer ! On passe l'après midi à découvrir doucement la ferme, retrouver les enfants de Flo et Bobby, s'acclimater doucement, se la jouer cool quoi... En fin d'après midi, Flo nous emmène faire le tour de la propriété en buggy. On traverse la grande forêt d'eucalyptus et on roule jusqu'au verger. Il y a environs 12 000 arbres, c'est donc bien grand et divisé en plusieurs "blocs". Autour de nous des collines jaunes à perte de vue, le panorama est splendide de tous les côtés ! On adore déjà et on se dit qu'ils ont vraiment beaucoup de chance de vivre dans ces grands espaces !
Très vite on pose nos sacs dans le bus aménagé qui nous servira de chambre et on retourne avec hâte manger avec Flo, Bobby et les enfants : Charly & Thea. Évidemment les premiers jours on ne se mélange pas trop aux backpackers. Je n'ai qu'une envie c'est de passer un peu de temps avec ma sœur et sa famille et donc dès que j'ai 5 minutes, je vais les passer à discuter dans sa cuisine, jouer avec Charly à lui faire toucher les plafonds jusqu'alors inatteignables ou prendre Thea dans les bras. La rencontre des backpackers ça sera pour plus tard, on va travailler ensemble pendant un mois, je suis sûr que tout se passera bien...
Le travail
Dans la ferme, il y a toujours du travail ! Déjà il faut savoir que Bobby et Flo touchent à tout et gèrent ensemble plusieurs activités : ferme de cerises, brasserie, et salle de fête. Ils aiment aussi diversifier leurs activités et essayer toutes sortes de choses.
De novembre à janvier c'est la saison de la récolte des cerises et c'est ce qui prend le pas sur tout le reste. 50 backpackers arrivent, prennent place dans les lits habituellement loués avec la salle de fête et tout le monde travaille pour récolter, trier et emballer les cerises.
On commence la journée entre 5h30 et 7h du matin pour aller cueillir les cerises tôt pour éviter au maximum les grosses chaleurs qui arrivent généralement en début d'après midi. À cette heure là le soleil se lève à peine et le ciel est magnifiquement teinté de rose et d'orange.
Tout le monde va au verger en bus, s'équipe de son panier de cueillette et tâche de cueillir un maximum de cerises (bonus financier pour les bon cueilleurs en guise de motivation) ! Il faut réussir à décrocher les cerises délicatement en gardant la queue mais sans abîmer la branche qui est plutôt délicate. Enfin je vous dit ça mais moi j'en sais pas grand chose, c'est principalement Lu qui a cueilli avec les autres backpackers. Moi je suis responsable de rapporter les paniers remplis de 11kg de cerises (lugs qu'ils disent ces australiens) au camion pour les envoyer à l'atelier (appelé shed, va falloir vous y faire, on va utiliser un peu d'anglais).
Pour le premier jour de travail je fais rapidement la connaissance de Dan, Australien de Melbourne de 27 ans qui profite de ses vacances d'été depuis 4 ans déjà pour quitter la ville et venir travailler au grand air, et Oliver, jeune anglais du même âge environ qui voyage pour un an en Australie. Ensemble on circule dans les allées, on dépose des lugs vides, ramasse les lugs pleins, on vérifie l'état des arbres, surveille le comportement et la vitesse de travail des cueilleurs, et on dirige globalement la danse complexe de ces 30 personnes qui récoltent les fruits dans le grand verger remplit de différentes variétés de cerises qui doivent chacune être cueillies au bon moment, ni trop tôt, ni trop tard... Tout ça on le fait avec un buggy et une remorque en passant dans les rangées de cerisiers. Au début je prends mes marques, j'apprends les règles et je rencontre les gens. Après quelques jours je comprends comment ça marche, je gagne de plus en plus en indépendance et je commence à connaître les tics et travers des différents backpackers et leur façon de cueillir. C'est très amusant et stimulant comme boulot.
Chaque jour la durée de la cueillette est déterminée par l'intensité du soleil et le rythme des backpackers. Lorsqu'il commence à faire trop chaud ou que les backpackers en arrivent à cueillir trop lentement, on sonne la fin de la journée et tout le monde rentre en bus pendant que Dan et moi on termine de ramasser les derniers lugs posés dans l'ombre des arbres.
L'après midi on travaille en plusieurs shifts au shed là où sont lavées, triées et emballées les cerises. Elles voyagent sur un long tapis roulant et on extrait les mauvaises cerises du lot. A la fin du tapis une personne les emballe et les pèse dans différents paniers pour qu'elles soient vendues sur la route, dans les marchés locaux ou aux super marchés.
Sur la route pas loin de la ferme, les vendeurs installent un petit stand pour vendre les cerises, la glace et les bières faites à la ferme. Lu est souvent de la partie. Son rôle c'est de faire les boules de glace et bien souvent quand elle commence à 10h elle ne s'arrête pas une seconde jusqu'à 18h tellement la glace aux cerises à du succès ! Moi je suis pas très fort pour les vendre mais je suis sacrément bon pour les manger !
Avec mon statut de backpacker priviliégié, je fais plein de petits boulots que les autres ne font pas : je pulvérise de l'insecticide dans les champs, je conduis le Clark et les tracteurs, je répare des machines et aide Bobby pour toutes sortes de choses comme la pasteurisation du jus de cerise et l'arrangement des chambres froides...
Aussi, pendant les fêtes, on a droit à une magnifique tempête qui fait tomber des dizaines d'arbres un peu partout sur le domaine. Alors avec Lu on charge 2 tronçonneuses dans la benne du Land Cruiser et on va dégager les clôtures et réparer les enclos. Ça nous a pris une bonne partie de la journée et on a ramené plein de bois pour le feu ! Un vrai plaisir, on a tous les deux adoré faire ça ensemble.
Une fois toutes les cerises cueillies et la fin de la saison annoncée, Bobby me dit qu'il veut se débarrasser d'une variété d'arbres et qu'il faut donc couper toutes les branches pour qu'ils rejettent et qu'il puisse y greffer une nouvelle variété. Un nouveau boulot pour moi: l'élagage à la tronçonneuse. Génial, je ne pouvais pas espérer mieux ! Je démarre tôt pour profiter des températures basses et je coupe frénétiquement plusieurs rangées de cerisiers. J'avance au rythme de la tronçonneuse et des arbres. Je ne m'arrête que pour faire le plein d'huile et d'essence, aiguiser la chaîne, boire quelques gorgées d'eau, et faire la vidange. Tout en avançant dans la rangée la tronçonneuse à la main, musique ou podcast dans les oreilles, je me dis que je suis payé pour faire mon hobby : je vis ma meilleure vie ! Les buggy, les tracteurs, les machines, la nature et les grands espaces... Un vrai plaisir!
Dans un autre registre, Bobby & Flo ont un travail un peu différent à nous proposer. Entre Noël et Nouvel an, ils ont accepté de servir leur bière au festival Tanglewood. Ils nous proposent de tenir le bar et bien évidemment on accepte avec plaisir ! On ne sait pas trop de quoi il s'agit mais on est partant ! Tout ce qu'on sait c'est que c'est un festival de hippie qui se déroule sur 3 jours et que les règles de service d'alcool en Australie sont bien différentes des belges. En effet, on doit passer notre RSA, Responsible Service of Alcohol, licence qui certifie qu'on a suivi une formation pour vendre à boire. Ici interdit de servir quelqu'un qui montre des signes d'intoxication, d'inciter à boire ou de servir plus de verre que de raison à une seule personne. Les règles sont strictes et les amendes peuvent être sévères. Ça va nous changer de la Belgique.
Le jour J quand on arrive dans la grande prairie du festival, on découvre l'ambiance. Des centaines de bagnoles et de caravanes de hippie font la queue pour s'installer au camping. Rien ne semble vraiment prêt, le staff s'affaire encore partout pour finir de préparer. Nous on installe le bar et on s'apprête à servir...
Les gens ont le droit d'apporter leurs propres boissons donc ce n'est pas la folie au bar et le service est modéré. La musique électro/psytrance n'est pas géniale mais l'ambiance est sympa. Tout les gens sont soit déguisés soit très peu vêtus. Ici tout va par 2, on voit toutes sortes de paires... Quand le soir tombe, certains sortent leur équipement lumineux d'apprentis jongleurs et font des chorégraphies en rythme, c'est plutôt amusant. On voit aux yeux des festivaliers qu'ils n'ont pas tellement besoin d'alcool pour s'amuser ils sont très complices avec d'autres produits.
Globalement l'ambiance est sympa, on sert des bières à des gens tous souriants de midi à 2h du matin et on rencontre même quelques Belges qui travaillent en Australie et passent du bon temps en festival pour fêter la nouvelle année ! Un soir, notre shift se termine mais on décide avec Lu, Flo et Bobby de rester un peu pour goûter à l'ambiance et la musique. Globalement la musique est faite pour planer, pas la grosse ambiance. Lu et Flo dansent comme des folles devant la scène mais le drop n'arrive jamais et elles sont constamment frustrées. À un moment, un jeune couple arrive devant la scène en traînant derrière eux un petit chariot bâché. Croyant qu'ils y ont un frigo box et un bar mobile, on leur demande ce qu'il y a dedans. En fait, c'est un enfant qui dort, un casque sur les oreilles. À peine le chariot garé, madame retire son grand manteau pour révéler ses sous vêtements blancs et se met à danser emportée par la musique. Pour nous c'est surréel mais ça ne semble choquer personne autour. Vraiment une drôle d'ambiance chez ces hippies !
Les lieux
La ferme chez Bobby et Flo fait la taille d'un petit village belge. Ben oui forcément ça change des quelques hectares qu'on se dispute par chez nous. C'est bien moins peuplé par chez eux ! C'est au milieu de nulle part dans le petit village de Taggerty qui a comme points d'intérêts principaux un bureau de poste et une zone de picnic au bord de la rivière. Rivière qui s'avère très chouette pour aller faire trempette avec les petits les jours de forte chaleur. Ça nous fait une excuse pour sortir de la ferme, changer de décors et boire une bière ou un cidre au bord de l'eau.
La propriété en elle même regroupe les vergers de milliers de cerisiers, de nombreux champs où les vaches broutent, les maisons de Bobby et son père, le grand atelier (shed) de production de la bière et des cerises, le bus dans lequel on dort et bien sur, la pièce de résistance : Bonfire Station ! Lieu parfait pour boire une bière locale et se partager une pizza les dimanches, ou organiser son mariage sur réservation. Pendant la saison des cerises ce sont les backpackers qui envahissent les lieux pour y manger dormir et traîner entre les différents moments de travail.
Les aventures
On passe le plus clair de notre temps à travailler parce que ça nous a fait du bien d'avoir des choses à faire et de se sentir utiles et puis le travail au grand air c'est le genre de travail manuel qu'on aime bien et il n'en faut pas beaucoup pour me convaincre d'aller bosser.
Cela dit on se réserve quand même quelques moments pour vivre des petites aventures en dehors de la ferme pour découvrir les alentours. Lu va quelques fois faire du shopping dans les Opp Shop (magasins de charité de vêtements et jouets d'occasion à prix cassés) et boire un café avec Flo pour découvrir les "villes" autour de Taggerty.
Un après midi, on profite qu'il n'y ait pas trop de travail pour aller pêcher. Bobby prépare les cannes à pêche et emmène tout le monde sur le camion pour aller au barrage (sur leur propriété bien sûr) et jeter quelques hameçons. Il nous montre comment faire et après seulement 3 essais, un poisson mord sur son leurre ! Il le ramène fièrement, le décroche et le remet à l'eau. À notre tour maintenant ! Je lance le leurre des dizaines, et des dizaines de fois et rien ne mord. Pourtant il nous a montré que c'était possible ! En me voyant galérer, il me propose d'essayer avec son leurre à lui, un de ses préféré qu'il a reçu d'un ami et qui marche du tonnerre !
En effet, après 10 lancers de plus, un poisson mord et je parviens à le ramener près du bord ! Bobby arrive en courant pour le prendre, je tire sur la bobine pour garder le fil bien tendu et le poisson bien accroché et paf ! J'ai tiré trop fort, le fil a cassé, le poisson s'enfonce dans l'eau avec le leurre préféré de Bobby...
Bravo François ! Mais bon, au moins j'ai attrapé (ou quasi) un beau Cod. Ludivine n'aura pas cette chance vu que le bon leurre a disparu et que Charly et Thea commencent à fatiguer et pleurer si fort qu'ils effrayent tous les poissons.
Quand on a un peu de temps tous les deux, pas de travail prévu et une voiture disponible, on va se promener dans les parcs nationaux comme la cascade de Marysville ou la balade / escalade des Cathedral Range. Cette dernière c'est une grande montagne visible depuis les collines de la ferme et on peut facilement aller s'y promener. On y est en 30 min de voiture, ce qui n'est presque rien pour l'australien moyen. Une fois sur place on choisit la balade la plus difficile, elle nous mènera au sommet mais non sans peine. Les sentiers qui nous accompagnent sur le premier kilomètre se transforment en fléchage sur les parois et il faut plus grimper et escalader que réellement marcher. On avance sur des parois super raides. On rencontre un blue tongue lizard et un serpent, on traverse une grotte pas plus large que moi, je dois même retirer mon sac à dos pour m'y faufiler, deux parois en entonnoir qu'on préfère grimper par l'intérieur, bien que plus difficile, car moins risqué... Au final tout ça est fort technique mais rarement dangereux. On arrive enfin au sommet ou l'on peut admirer la vue magnifique sur la plaine et les autres sommets et on redescend avec un autre groupe de jeunes qui connaissent le chemin. La descente se fait rapidement par des petits sentiers dans les rochers puis la forêt.
J'avais 2 envies à réaliser lors de notre séjour chez Flo. La première c'était passer une soirée dans la cabane de chasseur ! Tout au bout de la propriété, derrière les vergers, il y a une petite cabane de chasseur où l'on peut admirer le soleil qui se couche sur les cerisiers, observer les kangourous qui vagabondent sur les collines et se faire griller quelques saucisses de cerf sur un feu de camp. C'est donc exactement ce qu'on a fait et c'est une vraie soirée de pur bonheur. Un sentiment d'aventure et de solitude sans être vraiment bien loin ou en danger. On veille jusque tard, le nez dans les étoiles et la voie lactée, le feu crépite et nous tiens au chaud. On est juste bien...
La deuxième c'était de tirer avec le père de Bobby, Bob qui est un vrai tireur et collectionneur d'armes anciennes. Il en a plus d'une cinquantaine et fabrique lui même les balles pour les armes pour lesquelles les munitions ne sont plus achetable. C'est son hobby, il fabrique des balles, les tire elles et des conclusions et fabrique des nouvelles balles en changeant légèrement le type de poudre utilisée, la quantité, etc... Le gars c'est pas un amateur, il a des tas de prix et récompenses de concours et chasse des gros animaux en safari. Il fait partie des 4 meilleurs tireurs du pays ! Je passe donc quelques heures avec lui, il me montre toute sa collection, on fabrique quelques balles ensemble et on tire avec un 303 British sur une cible à 50m. Évidemment vous vous en doutez, pour moi c'est naturel, je suis excellent ! Je tire dans le mile dès le second coup de feu. On essaye de modifier plusieurs paramètres et on tire à nouveau, c'est fou, on constate rapidement que les nouvelles balles ne vont plus du tout au même endroit. On a donc rien amélioré mais on progresse...
Les backpackers
Dans les backpackers qui travaillent cette saison il y a plusieurs groupes:
- Les français, qui comme souvent se regroupent très vite et font bande à part car peu d'entre eux parlent bien anglais et qu'ils voyagent souvent groupés. C'est une généralité bien sur, certains sont très sympas et plus ouverts aux mélanges de cultures.
- Les allemands et les danois qui forment aussi une petite coalition comme les français. Ils sont déjà un peu plus souvent mélangés aux autres mais gardent quand même cette affinité germanique.
- Les inter, c'est à dire tous les autres. Ce sont les italiens, anglais, écossais, japonais, australiens et nous.
La journée on travaille tous ensemble, le soir Lu et moi allons manger avec Flo et la famille pour un peu profiter de leur présence et tard le soir on va passer un peu de temps avec les inter à jouer aux jeux de cartes ou de dés.
Quand les conditions sont favorables, on fait un grand feu et on en profite généralement tous ensemble, c'est la meilleure façon de rassembler tous les groupes. On passe chacun à notre tour nos chansons préférées ou emblématiques de notre pays, on fait des blagues, on observe les étoiles, jusqu'à ce que petit à petit tout le monde aillent se coucher et que les quelques uns qui restent éteignent le feu et fassent de même.
Un soir, les français décident d'organiser un concours de talent qui nous fait une belle activité pour une petite heure. Il y a du chant, des danses, de l'humour, du dessin et même du mentalisme à la fin, le public vote pour élire le grand gagnant ! On termine évidemment la soirée autour du feu en faisant un grand blind test !
Les animaux
Durant nos aventures, on a la chance de voir pas mal d'animaux emblématiques de l'Australie !
Les araignées sont un peu partout. Des petites fluo ou wolf spider sur les feuilles des cerisiers, des grosses huntsman sur les poutres des bâtiments. Un soir j'ai même la chance de recevoir une bière qui en contenait une dizaine (paralysées) grâce aux efforts d'une mud wasp et d'un barman négligeant...
Le soir on peut aller se promener autour de la ferme et observer des kangourous et des wombats qui sortent quand il fait un peu plus frais. Et un jour, en allant à la rivière on rencontre même un petit equidna qui fait son petit bout de chemin sur le bord de la route...
La famille
J'ai gardé le meilleur pour la fin ! Évidemment la saison des cerises en ferme c'est intéressant mais c'est surtout une super excuse pour aller partager la vie de Flo, Bobby et leurs 2 enfants ! Découvrir où et comment ils vivent et en savoir un peu plus sur leur mode de vie dans ce pays lointain !
Je ne vais pas détailler la vie de Florine autant que je l'ai fait pour les cerises, je vais leur laisser un peu d'intimité quand même mais ce fut pour nous un véritable bonheur d'être là avec eux pendant 1 mois !
Au début on cherche un peu notre place dans leur famille, on essaye de ne pas gêner et on est un peu comme des drôles d'inconnus pour Charly et Thea mais pendant le mois qu'on a passé là bas on a appris à les connaître et on pense qu'on a pris une petite place dans leur vie. On a joué à porter Charly pour lui faire toucher tous les plafonds trop hauts pour lui, on a bercé Thea pour calmer ses pleurs et offrir un peu de répit à sa maman, on a joué avec tous les jouets de la maison, on a vu Thea apprendre à ramper (d'abord en marche arrière),... Bref on a eu la chance de partager un petit bout de vie avec eux quatre ! Les gars, si l'un de vous lit ces quelques lignes (et pour l'instant, il n'y en a qu'une qui le peut...), MERCI !
Bisou à Flo, Bobby, Charly et Thea de la part de Facoi et Limine <3