Thakhek -> Savannakhet
Mardi 17 Oct.
Ce matin je me réveille tôt comme à mon habitude mais aujourd'hui je décide d'inclure Ludivine. En effet, on doit rendre les scooters à 10h30 et j'irai bien voir le grand mur, dernière étape du trajet qu'on a pas sur voir hier après l'accident. Le mur n'est qu'à 20min de route, ça peut être amusant d'y aller ce matin à nous 2.
Je secoue donc le lit de Lu de toutes mes forces en criant "C'est la guerre !" pour la réveiller et nous enfourchons les motos ensemble à 8h pour le Great Wall the Thakhek.
En chemin je cherche du regard un atelier de réparation ou un mécano qui pourrait redresser les pédales pliées par l'accident d'hier mais sans grand succès.
Après 20min on arrive au chemin qui mène au Great Wall. On s'enfonce doucement dans la forêt jusqu'à arriver à un lieu de culte sous les arbres. Des tas de petits sièges en pierre font tous face à un autel lui même au pied d'un grand mur de pierre de environs 12m de haut dans lequel est encastré une statue de la vierge Marie. Étrange, le christianisme à sa place ici. On en avait pas encore vu de traces jusqu'à présent.
On s'imprègne des lieux, on suit un petit sentier qui nous fait traverser le mur par un trou entre 2 pierres puis nous fais grimper pour arriver au dessus. On a une belle vue sur ce lieu, c'est calme et paisible.
Il n'y a pas grand chose d'autre à voir donc on ne s'y attarde pas trop. Surtout que nos estomacs nous rappellent qu'on a pas encore déjeuné.
On enfourche les motos et on repart vers Thakhek. En chemin je décide de m'arrêter devant une casse ou je ne sais trop quoi. Des gens y démontent des camions et des gros appareils métalliques. Peut être des ferrailleurs...
Je leur montre l'état de la pédale et du cale pied, le gars comprend tout de suite, regarde le logo de location et rit un bon coup. Il part et revient avec un gros marteau, frappe et tire dans tous les sens et en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, il a tout remit en place.
Je sors mon portefeuille et lui demande ce qu'il veut. Il refuse, j'insiste, il refuse catégoriquement. Khop Chai lui dis-je ! En on repart de plus belle !
Arrivés chez le loueur, on dépose les moto le côté le moins amoché vers le magasin bien sur. Et on dit qu'on est ravis, que tout s'est bien passé et que ce fût 4 jours magnifiques !
La dame demande quand même pour voir la vidéo que j'ai faite avant de partir et s'en va comparer avec le scooter,... On stresse un bon coup, combien va t'on devoir payer ? Enfin, c'est Benj qui devrait payer... On tente de garder la poker-face ! Madame revient en disant que tout est OK ! Ouf !
Super ! Aucun frais, aucun soucis, on récupère notre caution et on court à l'auberge annoncer la bonne nouvelle à Benj qui s'inquiétait de devoir payer 1million de kip pour la réparation ! On déjeune en riant bien de tout ça, puis on va boire un dernier verre avec les filles qui partent en bus faire une autre boucle à moto sur le plateau des Bolovens. Au revoir les filles, bon voyage !
Il est midi, on décide nous aussi de se mettre en route pour rejoindre Savannakhet, peut-être réussir à contacter les amis de ma famille et si non, traverser la frontière Thaï pour prendre un bus vers Hua Hin pour se rapprocher de Koh Tao.
On dit au revoir à Benj en lui serrant bien fort la main puis on s'équipe de nos gros sacs et on part à pied vers la gare de bus. On a encore bien envie de tenter l'expérience du stop pour peut être rencontrer des gens de Savannakhet. On a entre 35 et 60min de marche en fonction de l'itinéraire. 60 c'est plus long mais ça nous permet de déjà lever le pouce après les 20 premières minutes. C'est donc celui qu'on choisi.
Il fait très chaud. On marche à nouveau en plein cagnar aux heures chaudes avec nos gros sacs. Faut croire qu'on aime ça... On garde le pouce bien haut, la pancarte "Savannakhet" dans notre dos. Pourtant personne ne nous prend. Une dame s'arrête mais elle ne va pas à Savannakhet elle nous souhaite juste bon courage.
On marche... On ne perd pas espoir mais le moral est bas. On arrive à la grand route qui maximisera nos chances et on on décide de se poster. On trouve un endroit pas trop mal. Il y a de la place devant et derrière nous, les véhicules ralentissent, on est bien visibles mais on sera constamment balayés par la poussière soulevée par les camions.
On pose nos sacs, Lu tend la pancarte et immédiatement un pick-up blanc s'arrête. On a même pas eu le temps de prendre un petite photo. C'est le tout premier véhicule qu'on voit depuis qu'on s'est arrêté. C'est incroyable !
Ce véhicule c'est un gros pick-up blanc conduit par Ka Laa. Un Laotien de Savannakhet qui ne parle pas un seul mot d'anglais mais qui affiche un grand sourire. Il nous fait signe de monter, on jette nos sacs dans la benne et on rapplique. Il nous présente une bouteille d'eau chacun et démarre. On essaye d'échanger un peu mais il ne comprend rien du tout. Je lis maladroitement des phrases en Laotien sur mon téléphone et on parvient à échanger nos prénoms. Je voudrai essayer d'utiliser Google traduction mais je m'imagine mal le déconcentrer de la route qui est pleine de bosses et de camions. Quand je lui demande si il habite à Savannakhet, il ne comprend pas. Il se met à farfouiller dans son téléphone. Il passe un coup de fil et me tend l'appareil.
Au bout du fil c'est sa sœur. Elle vit en Amérique et sera notre interprète ! Elle m'explique que son frère est très heureux de pouvoir nous aider, qu'il va justement à Savannakhet et qu'il peut nous déposer n'importe où ! C'est vraiment trop gentil, on en demandait pas tant mais elle insiste ! Elle nous dit d'échanger nos Facebook et qu'il pourra encore nous aider si besoin !
On réserve alors une chambre à Savannakhet et montre l'adresse à Laa. On échange plus beaucoup pendant les 2h30 de trajet si ce n'est des sourires et des grands signes qui nous invitent à aller faire pipi à la station essence.
Il nous dépose à l'auberge. On est un peu gêné mais tellement reconnaissant. On fait une photo ensemble, il me donne le Facebook de sa sœur puis repart comme il est arrivé.
On se pose un instant à l'auberge "Xaythone guest house" puis on va se balader le long du Mekong et on regarde le soleil se coucher au loin sur la Thaïlande... On la rejoindra bientôt... On est déjà un peu nostalgiques de tout ce qu'on a vu et de ceux qu'on a rencontré au Laos. On a vu de si belles choses qu'on a pas vraiment envie de déjà partir... Ce soir au bord de l'eau il y a une belle ambiance. Des gens sur la promenade, un tas d'hommes qui jouent à la pétanque, une fête foraine qui se met tout juste en place, un marché de nuit qui s'installe lui aussi... C'est très actif.
On mange un délicieux rôti, profite du coucher de soleil, et on décide de rentrer tranquille, pour faire une peu de repérage sur la manière de traverser la frontière et nettoyer nos habits poussiéreux de 4 jours en moto.
Souk, la sœur de Ka Laa nous contacte sur Facebook pour nous dire que son frère a un resto à Savannakhet ! Elle nous invite à aller y faire un tour et par chance il est à 10min à pied de notre auberge ! Je profite de notre échange pour lui demander si par chance elle ou son frère ne connaîtrait pas la personne que je cherche désespérément à contacter à Savannakhet. Elle me dit que non mais qu'elle va chercher avec nous. Super, ils sont vraiment charmants.
Pour le souper on se rend dans le resto conseillé et on découvre un grand hall tout blanc plutôt moderne comparé à ce qu'on a vu jusque là. La formule c'est barbecue Laotien à volonté pour 100 000kip par personne. C'est plus que notre budget habituel mais tant pis ! On va manger chez notre copain laotien !
La formule est super, on pose sur notre table un creuset plein de braises et un couvercle en métal sur lequel déposer la viande. Sur le contour on verse de l'eau qui s'accumule et chauffe pour faire un bouillon.
On va se servir avec un petit plateau dans des grands frigos remplis de viandes étranges sans aucun label. Aucune idée de ce qu'on met dans nos plateaux. Je cherche à prendre ce qui ressemble le plus à du bœuf ou du poulet mais je dois me tromper à chaque fois car à tous les coups je prends des viandes que je n'ai jamais goûtées et que j'ai un peu de mal à avaler. Je me rabat donc principalement sur le bouillon dans lequel on met de la salade, des herbes asiatiques inconnues, des nouilles, des œufs, de l'ail, du piment, etc. C'est super bon surtout avec leur petite sauce cacahuète ! On se remplit tous les 2 la panse au maximum vu qu'on a rien mangé à midi et surtout parce que c'est à volonté ! Ce serait con de partir en ayant encore faim !
Ka laa vient nous voir. Il est super heureux de nous voir là ! Il est patron de l'endroit avec son frère. Il appelle encore sa sœur pour qu'elle nous demande si tout va bien. On lui répond qu'on est super content, que la formule est super et qu'on trouve ça délicieux ! Il est aux anges, échange encore quelques sourires puis retourne travailler.
On a passé une super soirée, une super journée, quel rêve ce voyage au Laos ! Demain on va prendre le bus pour traverser la frontière et partir vers Hua hin !
Savannakhet -> Mukdahan
Mercredi 18 Oct.
Ce matin on se réveille pas trop tard et on commence par aller voir la station de bus qui est à 20min à pied. Il semblerait que le bus soit la meilleure façon de traverser la frontière Laos-Thaïlande. Selon les avis laissés sur Google, certains ont essayé en tuktuk et à pied mais ceux-ci ont généralement laissé un avis négatif en indiquant qu'ils ont eu des ennuis avec les agents au Laos. Le ticket de bus coûte 32 000 kip, ça semble raisonnable pour éviter des ennuis et s'assurer qu'on pourra prendre le bus thaïlandais qui nous permettra de redescendre dans le sud.
On note les horaires et on rentre chercher un petit déjeuner et préparer nos affaires. Vers 11h30 on décolle de l'auberge pour arriver à 12h a la station de bus et quitter les Laos pour de bon. On est un peu déçus de partir si vite mais on veut garder un peu de temps pour tout faire et il nous reste à faire la plongée dans le sud de la Thaïlande, la Malaisie et l'Indonésie avant début décembre. On a pas réussi à rentrer en contact avec la personne qu'on cherchait à Savannakhet mais on a fait de notre mieux...
On monte dans le bus direction la frontière. Le passage se fait sans accros. Les douaniers Laotiens nous demandent en effet 100 Baht pour passer ce qui semble injustifié pour quitter un pays. Je prétexte qu'on a pas de Baht pour se débarrasser plutôt de nos Kips. Ils nous demandent alors 15 000 Kips ce qui réduit le coût de 2.5€ à 0.75€ environs. On a bien fait !
Le bus nous dépose à la gare des bus de Mukdahan, là où l'on peut prendre un bus vers Hua Hin dans le sud de la Thaïlande. On va au bureau réserver nos billets mais l'employée nous dit qu'il est complet et que c'est le seul bus de la journée... J'insiste pour m'assurer que ce n'est pas de la flemme ou autre mais visiblement non... On réserve donc déjà une place pour le lendemain même heure. On va devoir rester 24h dans cette ville qui ne présente pas d'atout majeur et dans laquelle on avait pas vraiment prévu de rester plus de 2 ou 3 heures. C'est con mais c'est pas grave. On réserve une auberge et on passe notre nostalgie du Laos en terminant de raconter nos histoires et en regardant tout ce qu'on a filmé dans ce beau pays.
On visite un peu les alentours de l'hôtel, on mange un bout et on fait quelques courses pour demain. Il n'y a rien de fort intéressant dans les environs et le quartier n'est pas très beau. Vivement prendre le bus demain et continuer notre route sans plus attendre !
Mukdahan -> Hua Hin
Jeudi 19 Oct.
On se réveille toujours à Mukdahan. Merde c'était pas juste un mauvais rêve...
On rentre sans rien trouver à manger. Tant pis on mangera à 15h près des bus pour ne pas avoir trop faim la nuit, on ne sait pas bien si il y aura un repas dans le bus ou non...
Encore un peu de montage et il est déjà l'heure de faire les 20min de marche qui nous séparent de la gare. Sur place on mange dans le petit restaurant d'une charmante petite dame a qui on parle Thaï pour commander 2 plats typiques et qu'on sait copieux qui nous calerons bien l'estomac pour ce soir.
Le trajet en bus se passe pas trop mal. C'est jamais très palpitant ces trucs mais pour le coup les sièges sont pas mal et on a de la place pour les jambes. On a pris des tickets VIP pour 2 euros de plus parce que en général ça veut dire que le bus fait peu d'arrêt. Dans ce cas ci ça veut juste dire qu'on a des sièges plus larges et une bouteille d'eau. C'était pas vraiment nécessaire mais bon maintenant qu'on l'a autant en profiter.
Vers 22h on s'endort dans une sorte de demi sommeil régulièrement maintenus dans la réalité par les mouvements brusques du bus et le chauffeur qui annonce de sa voix hyper nasale le nom de l'arrêt. En plus de tout ça il fait froid. La clim marche à fond dans le bus. On a eu beau prendre en vitesse des vestes et nos essuies de bain pour se couvrir, il fait toujours froid. Je dirai 18 ou 16 degrés. Incompréhensible !
Tout à coup, on est tiré complètement de notre sommeil par des bruits horribles ! J'ouvre un œil péniblement, et regarde ma montre, 23h30. Je regarde autour de moi, le bruit recommence de plus belle. J'ai du mal à m'adapter à la lumière. Je me frotte les yeux et je vois le chauffeur nous crier dessus pour nous faire descendre ! Quel doux poème nous récite tu là ? Qu'est ce qu'il se passe ?! Je réveile Lu et on descend du bus, on est dans un grand hangar sans murs. Il y a 3 autres bus, des toilettes qui puent de loin et 3 stands de nourriture. Oohh quelle doux système de cantine que de hurler pour réveiller les gens juste avant minuit pour leur proposer des soupes de nouilles dans une ambiance lugubre ! Je me dis tout à coup que le Laos ne me manque pas du tout !
On suit le flux de gens en passant devant des grosses casseroles de nouilles gluantes jusqu'à trouver une option qui nous dégoute un peu moins pour l'heure: des petits pains. Avec notre avantageux ticket repas on a même droit à 2 petits pains ! J'ai choisi myrtille et orange. Les deux sont sucrés très industriels et sans beaucoup de goût mais bon... On disait qu'on voulait découvrir la vie des locaux... Nous voilà servi !
Hua Hin -> Koh Tao
Vendredi 20 Oct.
On est en transit. Le bus de nuit nous dépose à 7h à Hua Hin au pied de la grande horloge. On a nos gros sacs sur le dos, aucun plan pour Hua Hin si ce n'est prendre le bus pour Koh Tao à 22h. D'ici la faut qu'on trouve quoi faire et où se poser...
On commence par aller vers la plage. On marche quelques kilomètres sur la plage avant de trouver où se poser, boire un verre et s'organiser. Le soleil est hyper chaud, on a nos gros sacs, on est pas frais vu qu'on a passé la nuit en bus, ça va faire du bien de s'arrêter un instant. Arrivé au café, on saute sur le menu et le WiFi ! On prend une boisson bien fraîche chacun, moka frappé et jus de fruit et on explore les points d'intérêt de la ville grâce au WiFi. Les auberges sont éparpillées un peu partout et en terme de points d'intérêts culturels, il n'y a pas grand chose...
On trouve quand même un centre commercial qui pourrait peut être nous permettre de nous reposer un moment au frais et en sécurité. Ca semble être une bonne idée, c'est parti ! En chemin on s'arrête aux auberges pour voir si ils peuvent nous proposer une formule pour passer la journée dans le séjour et prendre une douche mais ils refusent. Tant pis, on mise tout sur le Shopping Center.
Dans Le centre commercial, il y a des boutiques. Mais surtout, il y a des toilettes propres, la clim, des prises de courant, du WiFi, des sièges parfois confortables et de la place pour poser nos sacs ! Ce sera donc notre résidence du jour ! On pose nos affaires près des prises et on se met à faire du montage sur l'ordi ! On s'intègre très bien dans le décors, on se lève tour à tour pour aller visiter les boutiques, aller aux toilettes, se balader,... Pendant que l'un de nous reste près des sacs. A midi on se grée un Mcdo, premier fast-food depuis notre départ et l'aprèm on continue le même programme que ce matin, montage, écriture, musique, balades dans le centre. On va se chercher un petit goûter vers 16h, on profite de n'avoir rien à faire...
À 20h, on quitte le centre commercial pour aller manger dans les rues et se rapprocher de la grande horloge qui sera notre point de départ pour le bus de ce soir. 40min de marche de plus et on y arrive. Il n'y a rien à manger d'intéressant sur le chemin, on s'enfonce dans les ruelles. Ici il y a déjà plus d'ambiance mais on ne voit plus qu'un type de public: des hommes blancs entre 35 et 60ans avec des dames Thai. Toujours pareils et on ne voit que ça. Peu de touristes, peu de familles, juste ces couples partout. On trouve dans le quartier animé un mini resto local avec 2 tables. Les prix sont raisonnables, on s'y arrête! Autour de nous, que des bars avec de la musique live, des éclairages partout, ça ressemble un peu au carré mais avec des vieux couples assis qui se parlent peu (on suppose que certains ne parlent même pas la même langue).
À 22h on est prêts pour prendre le bus, il est en retard, on discute avec des français déjà présents sur place. Dans le bus il y a très peu de place. J'ai les genoux qui touchent le siège de devant et difficile d'être bien mis dans ces sièges au ressenti finition béton. Comme à leur habitude ils nous réveillent tous à 00h30 pour nous faire aller aux toilettes et manger. Puis on nous annonce qu'il reste 30min d'attente, ici, devant les toilettes qui puent, puis 2h de route. Bizarre on pensait que le bateau était à 7h... Et bien c'était juste ! Vers 3h ils nous mettent dehors pour de bon, sur le quai d'embarquement pour Koh Tao où nous passerons le reste de la nuit. En réalité c'est pas plus mal. Ici on peut étendre les jambes, s'étaler de tout son long sur les bancs en bois, se faire piquer par les moustiques et se faire réveiller toutes les 20min par les bus qui descendent de plus en plus de passagers,... super formule !
Vers 5h plus moyen de dormir, on discute avec les autres qui attendent eux aussi et n'ont pas mieux à faire que discuter... Des français, toujours ceux du bus mais aussi des Néerlandais, vétérinaire et kiné très sympa qui venaient faire un voyage de 2 semaines en Thaïlande et qui voulaient absolument passer par Koh Tao et ses sites de plongée... C'est prometteur !
À 7h le bateau est là, on a nos tickets et on embarque. La traversée se passe bien, c'est une sorte de catamaran à haute vitesse sans voile bien sûr. Le temps est gris et il pleut quelques gouttes, ça ne ressemble pas à l'arrivée sur Koh Lanta mais c'est pas bien grave... On se réjouit déjà de découvrir ce que Koh Tao a à nous montrer !