Rejoindre Vientiane

En stop !


Temples cachés

Dimanche 8 Oct.

Aujourd'hui on décide de vivre doucement au gré de nos envie sans courir après les excursions et choses à voir. 

Le matin on se balade dans Luang Prabang dont le centre est bien plus petit que ce qu'on avait imaginé pour une ville qui a été jusqu'en 1975 la capitale royale du Laos.


On se promène, longe le Mekong en découvrant les commerces et cafés. On s'arrête dans l'un d'eux pour commander un café du Laos et un baguette à la confiture. 


Depuis nos chaises hautes on observe les bateaux qui font des aller-retour sans cesse pour joindre les deux rives du Mekong. Il semblerait qu'il y ait des villages en face car les bateaux transportent des marchandises, des voitures, des motos et des gens. 2 bateaux se relaient et ne s'arrêtent que quelques minutes pour charger et décharger leur contenu. Il y a toujours assez de monde pour remplir les bateaux, ils ne font aucun passage à vide ! 


L'après midi, on décide de partir se balader. En quittant l'auberge, n'ayant rien prévu, Ludivine pose les yeux sur un dépliant pour une balade/visite des temples de l'autre côté du Mekong. Il y a 7 temples à visiter, il faut simplement changer de rive. Aucun pont à l'horizon, essayons de voir si les bateaux qu'on a vu ce matin peuvent nous permettre de traverser... 

Aucun bateau pour piéton ne semble avoir assez de trafic que pour se lancer dans un trajet. On va donc voir du côté des bateaux qui transportent les voitures, motos et marchands. 

Les responsables nous laissent monter sur leur grande barge qui ressemble à 3 bateaux collés les uns aux autres avec 2 grosses rampes soutenues par des palans à chaine. La traversée coûte 5000 kip par personne, 0.47€ pour 2, ça semble plus que raisonnable.

On traverse en moins de 5 minutes et une fois en face, la rampe s'abaisse et tout le monde débarque. 

On s'élance sur la route des temples. Il fait vraiment très chaud aujourd'hui ! Le chemin longe le Mekong en hauteur en passant par 7 temples au total sur une distance de 3.5km.

Les locaux nous regardent comme des aliens et on ne croise aucun touriste pendant les deux premières heures. On se demande bien pourquoi, peut être n'est ce pas la bonne saison ? Ou peut être que bien peu de monde prend la peine de s'aventurer par ici et que la plupart préfère les temples bling bling du centre-ville ? Aucune idée ! 

On découvre encore une autre facette des temples. Ceux qui sont/semblent peu visités, qui portent des traces nettes du passage du temps et qui n'ont pas l'air fréquentés souvent par d'autres que les moines et les locaux.

Arrivé au dernier temple, on trouve un grand jardin paisible dans lequel méditent une demi douzaine de moines. On reste silencieux, on observe un moment puis on rebrousse chemin et retourne tranquillement jusqu'au bateau. Sur le chemin du retour on croise un couple de touristes en sens inverse, les seuls que nous verrons de ce côté du fleuve. En marchant on discute de tout et de rien et on se dit qu'on aurait bien envie de tenter de faire du stop pour aller jusqu'à Vang Vieng ou Vientiane. On se met à réfléchir à la meilleure manière de préparer cette aventure et aux solutions de replis si jamais on n'a pas la chance d'être pris par une voiture...



De retour à l'auberge, on prend une bonne douche car comme d'hab on a perdu la moitié de notre poids en eau. C'était vraiment (au ressenti) la journée la plus chaude de notre séjour.

Une fois bien propres on sort voir le marché de nuit pour aller manger un bout. On hésite à contacter les Suédois mais on se dit qu'on va pas les importuner tous les soirs non plus. On enfile une veste car il tombe quelques gouttes et en avant vers le marché. 

En arrivant, le marché est presque vide, à croire que la petite pluie a fait fuir les commerçants ou est-ce parce qu'on est dimanche ? On ne trouve rien qui nous plaît vraiment aujourd'hui. Pas très envie de manger un gros poisson complet sur une broche et les bons rôtis d'hier ne sont pas là. Après deux aller retour devant les échoppes, on perd un peu courage et vla ti pas qu'on voit 2 silhouettes bien reconnaissables ! Nos camarades Carl et Sofie ! 

On discute, se raconte nos journées respectives et ils nous conseillent vivement de goûter la nourriture du petit stand Coréen (qu'on avait évité car pas très local selon nous) ! Excellente suggestion, tout est délicieux, des grosses nouilles sauce chili, aux kimbaps. Même l'association des 2 est succulente !

On s'apprête à se dire au revoir pour de bon quand on est interrompu par la pluie qui revient en force. Eux filent vers leur hôtel, nous on se réfugie sous le toit de la grande scène car vu l'intensité des précipitations, on n'aura jamais le temps de rentrer au logement sans être trempés. 

On attend d'abord 20min puis on se décide à prendre la route durant une accalmie. Celle-ci ne nous laisse pas de repos puisqu'en juste 2 minutes c'est reparti de plus belle ! La pluie revient et bien plus fort. Beaucoup plus fort ! On voit des quantités d'eau incroyables se mettre à ruisseler à nos pieds. Les rues se transforment en torrents et même les locaux semblent surpris. Les gens sortent des sceaux pleins de leurs maisons et commerces. On voit des habitants sortir prendre des photos. On se cache sous un toit et on attend que ça passe. 45minutes plus tard on est toujours en train d'attendre que ça se calme. Tant pis pour nous, si on veut pas y passer la nuit, il va falloir accepter d'être mouillés !


On franchit les dernières centaines de mètres battus par la pluie, de l'eau jusqu'aux dessus des chevilles au bord des trottoirs. On protège juste nos sacs bananes avec notre matériel électronique et nos papiers. Pour le reste chaque centimètre carré de notre peau et vêtements sont imbibés. 

Pas grave, on fera tout sécher en rentrant en espérant que la nuit soit bien sèche pour qu'on puisse partir demain matin ! 


Auto Stop

Lundi 9 Oct. 

Aujourd'hui on est décidé, on va essayer de faire du stop pour rejoindre notre prochaine destination ! On fait nos sacs, on prend une feuille de papier et un marqueur et on s'élance sur les routes. Ludivine a fait un peu de repérage, l'endroit idéal pour se poster et attendre la chance est à 35min de marche. C'est a la sortie de la ville, juste après la gare des bus et entre 2 stations essence. Sur le chemin on s'arrête dans une boulangerie, déguste un croissant et un sandwich triangle et on s'applique à faire notre petit panneau. Lu écrit Vang Vieng au dessus puis s'applique de son mieux à l'écrire en Laotien.

Pour info, l'alphabet laotien est composé de 38 consonnes et de 27 voyelles. Certaines voyelles sont disposées devant, après, au-dessus ou au-dessous de la ligne des consonnes ; il n’y a ni capitales ni ponctuation spécifique. Autant dire que pour nous ça ressemble à des spaghettis tombés de la passoire au fond de l'évier. 

Fiers de nous, je demande à la vendeuse de croissants si notre ouvrage semble correct et lisible, elle répondra simplement que non. Sans élaborer... Merde alors !

Tant pis ! On marche jusqu'à la gare des bus avec dans notre dos le papier aux spaghettis.

Arrivés à la gare, on demande une nouvelle feuille de papier. Je me charge de faire la même opération pour Vientiane cette fois. J'écris en grand Vient- puis me rends compte comme un enfants que j'aurai pas assez de place pour finir sur la même ligne donc je fais des lettres plus petites pour terminer -iane... Mais ayant quand même appris de nos erreurs, je demande cette fois à une dame qui attend le bus d'écrire en Laotien pour moi. Le résultat est bien meilleur ! Nos deux panneaux sont un peu ridicules si on combine le laotien approximatif de Lu et mon raté de gamin en français mais disons que ça leur donne du cachet et peut être que ça fera pitié aux locaux de voir ces 2 zouzous qui ne savent même pas écrire... voir comment ils peuvent s'en sortir dans ce grand pays !

On quitte la gare des bus, se poste entre les stations essence et on espère que l'attente ne sera pas trop longue. 

On pose nos sacs à nos pieds et présente nos écriteaux devant nous accompagnés de notre pouce levé et notre plus beau sourire. C'est maintenant qu'il faut tenir. On ne sait pas si on en a pour 10minutes ou 3heures à garder la banane sous le soleil en essuyant les regards amusés (ou qui sait, peut être moqueurs, il y a de quoi) des automobilistes.


Après 10 minutes, rien, pas un ralentissement. 20minutes, toujours rien si ce n'est des tas de faux espoirs quand les gens freinent pour tourner à droite chez le brasseur du coin. A 30 minutes, on commence à se demander si on est bien placé et Lu suggère qu'on ait se mettre plus loin derrière la pompe à essence numéro 2 bien plus fréquentée. Bonne idée ! On charge nos sacs et on fait les 100m de plus. Arrivés devant la pompe une femme marche vers nous et nous fait signe de la suivre. On ne comprend pas de suite. Elle est en pick-up orange et va jusqu'à Vientiane avec son mari et 2 autres gars. Elle nous propose de monter à l'arrière dans la benne ! Hallelujah ou je sais pas comment on dit en bouddhiste mais merci 1000 fois ! "Khop tchaï, khop tchaï, khop tchaï" dit-on en boucle. Ils sourient en faisant signe que ce n'est rien, nous tendent 2 bouteilles d'eau et démarrent.

On est aux anges ! Pile poil ce qu'on espérait le plus comme véhicule hier en en parlant ! Un bon goût d'aventure, le vent dans les cheveux, le cul dans la benne bien solide. Ça va être peu confortable mais tellement marrant ! Selon Google Maps on en a pour un peu moins de 4h de route jusqu'à Vientiane. C'est long mais ça va !


Premier arrêt après 20minutes. Le chauffeur sort en disant "Be lao be lao". On a pas compris, on sourit bêtement. Il revient avec un grand sourire et un sachet plein à craquer dans la main droite. Il en sort 2 canettes, nous les tend en souriant et en répétant "BeerLao Beerlao". Aaaahh c'est donc ça qu'il disait ! Je comprend vite qu'on est tombé sur des marrants ! On sourit, prend les bières et répète encore "Thank you, Khop tchaï !"

Avec nos bières en main, autant de vent dans les cheveux et un sourire toujours plus grand, on traverse le paysage des montages Laotiennes. Quel bol de fou ! On aurait jamais pu rêver mieux !

On roule à tout vitesse sur les petites routes, on dépasse les gros camions, les vans chargés d'affaires, et les scooters. Après encore 20minutes, on s'arrête derrière une file de voitures, il semblerait qu'une pelleteuse bloque la route.


On sort tous pour aller voir le chantier, en effet, un bout de la route est manquant, la pelleteuse s'affaire à le combler avec la terre amenée par 3 camions, selon notre bienfaitrice, on en a pour 20min. On essaye de profiter du temps pour échanger un peu avec elle. Elle s'appelle Say et on ne parvient pas à comprendre pourquoi ils vont à Vientiane, pourquoi ils étaient à Luang Prabang où même qui ils sont. Son anglais se résume à "go, do, make, et be" et quelques sujets. Difficile de bien se comprendre mais peu importe ! Ils ont l'air très sympa et on discutera principalement avec le langage corporel.

Les travaux se terminent, on va pouvoir redémarrer ! "BeerLao BeerLao" dit encore le chauffeur en nous tendant 2 nouvelles canettes ! Génial, c'est reparti de plus belle !

On roule encore une heure coupée en deux par une pause pipi sauvage au bord de la route pour les mecs de la voiture qui semblent boire quelques Beerlao de plus. On monte de plus en plus, il commence à faire frais. On avait pas encore ressenti ça depuis le début du voyage. Ca fait du bien ! Il y a de la brume, on arrive au sommet.


Le pickup s'arrête à un point de vue où il y a quelques échoppes, des toilettes, et des tables de pique-nique. Ils sortent des sachets poubelles, en extraient d'autres sachets qui contiennent on ne sait quoi et déballent tout sur la table. C'est l'heure de partager un repas avec eux ! Ils piochent dans un grand sachet de riz collant, forment une petite boule avec les mains puis trempent cette boulette dans diverses sauces toutes plus piquantes les unes que les autres. Il y a aussi des viandes séchées, tout ce qu'on a pas trop osé gouter jusqu'à présent car l'hygiène de ces trucs sur les étales de Luang Prabang nous semblait douteuse.


C'est le moment de se jeter à l'eau, on ne va certainement pas refuser leur invitation ! Contre toute attente, c'est très bon ! C'est sec certes mais bien goûtu ! On fait passer le piquant qui reste en bouche avec une Beerlao de plus et on leur propose un biscuit qu'on avait acheté plus tôt au cas ou.

Say accepte volontiers, le chauffeur et le plus petit des deux autres nous font non de la main et montrent leur canette en disant "BeerLao BeerLao". Il semblerait que ce soit leur alimentation principale !

On redémarre et on roule encore des heures, les paysages sont toujours magnifiques, on passe devant des villages où les vaches et les chiens sont sur la route, on dépasse des groupes d'écoliers qui reviennent des cours et qui nous font des grands coucou de la main. Plus on avance et plus l'état de la route se dégrade. On roule à 50 pendant quelques secondes puis il faut freiner pour éviter les nids de poule et ralentir à 5km/h pour passer sur le coté dans les bosses les plus petites qui semblent quand même infranchissables avec une petite citadine. Ca fait déjà plus de 4h qu'on roule et on est même pas encore à Vang Vieng. La route sera plus longe que prévue...

Quand le temps se gâte à l'horizon, le pickup s'arrête et ils nous proposent de monter à l'avant avec eux. Il n'y a pas beaucoup de place mais on se serre à 4 derrière pendant quelques kilomètres le temps de passer la pluie. Ils écoutent des versions instrumentales de la musique qui passe à la radio chez nous, on dirait un peu des versions karaoké où la mélodie de la voix est faite à la guitare. On ne parle que peu mais l'ambiance est chouette.

Après encore quelques kilomètres et quelques Beerlao, on arrive à Vang Vieng. Say nous annonce qu'ils vont s'y arrêter pour la nuit. Ils s'arrêtent devant des bungalows au bord de la Nam Song River et nous proposent d'en prendre un nous aussi et de reprendre la route avec eux à 7h le lendemain pour allez jusqu'à Vientiane. Le bungalow coute plus cher que ce qu'on a l'habitude de payer mais vu que c'est jusqu'à présent notre unique dépense de la journée, allons-y, ça nous permettra de redémarrer avec eux demain et de peut-être échanger un moment avec eux et de les rencontrer un peu mieux qu'à travers la vitre arrière du Pick-up !


Une fois les affaires déchargées, on se retrouve tous devant la rivière, ils nous proposent encore des Beerlao toujours avec le même entrain et sourire aux lèvres caractéristiques. Lu renonce cette fois en prétextant un mal de ventre pour éviter de finir complètement ivre. Moi je ne peux pas me résoudre à briser ce bel échange entre nos nations, seul échange que j'ai avec les gars vu qu'ils ne parlent pas un mot d'anglais. Quand on est ensemble, chaque gorgée de Beerlao est précédée de ce doux refrain "Beerlao beerlao !", d'un clin d'oeil appuyé et d'un invitation à trinquer que je ne manque jamais ! Ils ne s'en lassent pas et moi non plus !

On va ensemble en pickup jusqu'à la rue principale où se tient un marché nocturne, on regarde les étales, on discute avec Say et on comprend que son métier est d'acheter des parcelles de terrain pour les diviser et les revendre ou les louer. On comprend un peu mieux leur situation, ils semblaient être plutôt aisés mais on n'en était pas tout à fait sur.

Ils s'arrêtent à un stand qui propose des rôtis, nous en proposent un. On fait notre choix et au moment de payer, Say rigole, nous dit "No no no!" et paye pour tout le monde. On est un peu gênés mais ce sera comme ça pour toute la soirée, ils ont décidés de nous inviter ! On se sent comme des petits poussins suivant leur nouvelle maman poule. Quelle générosité, on est vraiment bien tombés ! De retour du marché il se fait tard, on se dit qu'il mangent quand même peu les Laotien et on s'apprête à aller dormir.

Le pickup s'arrête devant un supermarché, le chauffeur sort, entre dans le magasin et en ressort avec un sac plein de glaçons et un carton complet de Beerlao ! Il nous sourit, met le carton dans la benne et redémarre direction les bungalows.

Au bord de la rivière il y a un petit ponton avec des chaises et des tables. On s'y assied, le carton de Beerlao pas loin, et ils commandent diverses choses à des vendeurs ambulants. Ils ouvrent les paquets, les posent sur la table et nous invitent à se servir et à gouter de tout. Comment refuser !


Il y a 3 choses: des trucs roses plats et secs, on dirait un peu du poisson, et deux raviers d'insectes sur des petites feuilles. Le poisson m'emballe assez peu, j'en mange 2-3 pour ne pas paraître impoli. Lu fait un peu mieux que moi et me sauve quand ils nous proposent de prendre le dernier bout. Les insectes ça me plait encore assez bien, les gros vers frits sont pas mal, ça goute principalement la citronnelle, les feuilles sont des feuilles de safran. Ca passe bien en bouche. Les grillons sont un peu plus compliqués à mâcher, surtout quand les antennes refusent d'être mangées et essayent de s'échapper de mes babines. J'en prend 2-3 pour ne pas paraître impoli mais je me rabats principalement sur les vers.

On comprendra plus tard en faisant nos recherches que les trucs plats et secs sont des calamars séchés et que les insectes sont des vers de Bambou et des grillons.


On nous invite ensuite à commander un plat. Eux ne commandent rien sur la carte mais crient des trucs aux serveurs de loin. Après quelques minutes, les serveurs arrivent avec des tas de plats, une bonne dizaine !

On pioche dans tout, ils veulent tout nous faire gouter ! Il y a plus qu'assez pour tout le monde ! Du riz, du Pad Thaï, du Morning Glory, des soupes, des morceaux de saucisses, des supposés pieds de poules, un vrai festin !

On échange un peu en Anglais, un peu avec Google Traduction, on s'amuse bien et on rit tous ensemble. Un moment incroyable toujours accompagné de Beerlao bien sur !


Ils s'appellent Taem (le chauffeur en jaune), Say (sa femme), Kay (en blanc) et Bom (en noir, plutôt discret lui). 

On a passé une super soirée avec eux, ils refusent encore un fois qu'on paye et nous invitent à aller dormir, demain on se lève tôt pour aller a Vientiane. Quelle journée de fou !

A 7h du matin, on démarre ensemble, cette fois tous dans la voiture, on va prendre l'autoroute de l'amitié Chino-Laotienne pour rejoindre la capitale, plus question d'être dans la benne ! On écoute des reprises à la guitare de Eric Clapton, Céline Dion, Ed Sheeran, Adèle et bien d'autres. Taem roule à 160km/h, avec des pointes à 180. Il n'y a presque personne sur l'autoroute. Dès qu'il doit dépasser un camion ou autre, il fait des appels de phares 400m à l'avance et klaxonne rapidement 6 fois en 10 millisecondes avant de passer à côté. J'imagine que c'est la norme pour les gens pressés ici.

Après 1h30, on arrive à Vientiane. Ils nous déposent devant l'auberge dont on avait vaguement parlé la veille sans rien préciser ou demander. Ils sont vraiment charmants ces gens !

Ils nous disent que si on a besoin de quoique ce soit, on peut les contacter ! On les invite à venir nous voir un jour en Belgique ! On échange nos contacts sur Facebook, on fait une dernière photo, puis ils partent en faisant de grands signes.

Quelle aventure, quelles personnes formidables ! On a du mal à croire qu'on vient de vivre tout ça !


# Laos
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De la Thaïlande au Laos
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